L’inauguration du premier magasin physique Shein au BHV à Paris, le 5 novembre, a viré au fiasco, transformant un événement commercial en un véritable bras de fer. Alors que des dizaines de clients s’entassaient devant le centre commercial, la présence massive de forces de l’ordre soulignait la tension palpable. Loin d’une simple inauguration, ce fut une confrontation directe entre la marque controversée et ses détracteurs, le tout sous l’œil avide des médias.
Les opposants n’ont pas mâché leurs mots, dénonçant avec virulence les conditions de fabrication des articles Shein, pointant du doigt des pratiques éthiquement douteuses. Mais le scandale ne s’arrête pas là : la vente présumée de poupées sexuelles à l’apparence enfantine et d’armes de catégorie A, comme des machettes et des coups-de-poing américains, sur la plateforme en ligne a provoqué une indignation générale, jetant une ombre encore plus sombre sur l’image de la marque.
Face à ce déferlement de critiques et de révélations accablantes, le gouvernement français a réagi avec fermeté. Il a annoncé l’engagement d’une « procédure de suspension de Shein » , le temps que la plateforme prouve sa pleine conformité avec les lois et règlements nationaux. Cette mesure drastique met en lumière les graves défaillances de Shein et soulève des questions inquiétantes quant à la capacité de la marque à opérer en respectant les normes éthiques et légales. L’avenir de Shein en France semble désormais suspendu à un fil, menaçant de compromettre son expansion sur le marché européen.
