Shein, le géant de l’ultra-fast-fashion, a bâti un empire en une décennie, affichant un chiffre d’affaires colossal de 34 milliards d’euros en 2024. Pourtant, derrière cette façade de succès international, se cachent des pratiques douteuses et une série de scandales qui ne cessent d’éclabousser la marque. En France, où Shein prétend attirer 23 millions de consommateurs actifs, l’ouverture récente de son premier magasin physique a ravivé les débats autour de son modèle économique destructeur.
Le succès de Shein repose sur une diversité d’articles à des prix dérisoires, allant des vêtements aux objets électroniques, transformant la plateforme en un vaste marché pour des vendeurs tiers. C’est précisément ce système qui a permis la commercialisation de produits profondément choquants, tels que des poupées sexuelles à l’apparence enfantine, retirées après un tollé général. Cet incident, loin d’être isolé, s’ajoute à une longue liste de controverses qui soulignent les failles éthiques et morales du modèle Shein.
Les critiques s’accumulent : des conditions de travail souvent décriées et inhumaines pour ses sous-traitants, à un impact environnemental désastreux dû à une production effrénée et jetable. Le prix à payer pour des articles bon marché est exorbitant, tant sur le plan social qu’écologique. Ce qui est présenté comme de la mode accessible est en réalité une illustration criante des dérives d’une industrie qui privilégie le profit à tout prix, au détriment de l’éthique et de la durabilité. Il est temps de lever le voile sur les dangers cachés de l’ultra-fast-fashion et de comprendre l’ampleur des dégâts.
