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La rencontre à la Maison-Blanche entre Zelensky, Trump et les leaders européens s'est déroulée dans un climat tendu. Malgré les espoirs, la pression pour des concessions territoriales s'intensifie, menaçant l'avenir de l'Ukraine.

La Maison-Blanche a été le théâtre d’une rencontre tendue ce lundi, où Volodymyr Zelensky, flanqué des leaders européens Emmanuel Macron, Keir Starmer, Giorgia Meloni, Friedrich Merz, Alexander Stubb, Mark Rutte et Ursula von der Leyen, a dû faire face à un Donald Trump déterminé à imposer une paix avec la Russie. Ce sommet, survenant après un rendez-vous jugé « cuisant échec » entre Trump et Poutine en Alaska, n’a fait que confirmer l’impasse diplomatique et la pression exercée sur Kiev pour des concessions douloureuses.

Volodymyr Zelensky a beau s’être réjoui d’une « meilleure discussion » avec Trump, l’ombre des exigences russes plane toujours. Le président américain, sans scrupules, a affirmé avoir déjà entamé les préparatifs pour une rencontre bilatérale, puis trilatérale, entre Poutine et Zelensky. Une perspective alarmante pour l’Ukraine, qui voit son avenir décidé sans un réel pouvoir de négociation, les exigences de concessions territoriales étant toujours sur la table.

La position de la Russie reste intransigeante : pas d’accord de paix sans d’importantes concessions territoriales, une pilule amère que Kiev refuse d’avaler. Pendant ce temps, les alliés européens de l’Ukraine, bien que promettant des garanties de sécurité « formalisées d’ici dix jours », semblent impuissants face à la détermination de Trump et aux manœuvres de Poutine. La déclaration prudente d’Emmanuel Macron, qui se dit « loin de crier victoire », souligne la fragilité de ces « pourparlers » et la menace persistante d’une escalade si le processus échoue. La question demeure : l’Ukraine sera-t-elle la grande perdante de ce jeu de pouvoir cynique ?