Trump-Poutine-Zelensky
Donald Trump aurait contraint Vladimir Poutine à envisager une rencontre avec Volodymyr Zelensky avant le sommet en Alaska, humiliant les alliés européens de l'Ukraine. L'Europe, reléguée au rang de spectatrice impuissante, voit la mainmise américaine s'intensifier sur les négociations de paix.

À quelques jours du sommet explosif en Alaska, le vice-président américain, JD Vance, a révélé une manœuvre sidérante : Donald Trump aurait « réussi » à contraindre Vladimir Poutine à envisager une rencontre avec Volodymyr Zelensky, une perspective jusqu’alors fermement rejetée par le Kremlin. Cette annonce, loin d’apaiser les tensions, souligne la mainmise américaine sur le processus de paix, reléguant les alliés européens de l’Ukraine au rang de spectateurs impuissants.

L’administration Trump travaille d’arrache-pied pour « programmer » cette réunion à trois, un tour de force qui éclipse les efforts diplomatiques européens. Alors que l’Union Européenne et ses grandes puissances plaidaient pour une inclusion de Kiev dans les négociations, le coup de théâtre américain met en lumière leur faiblesse et leur incapacité à peser réellement sur l’échiquier géopolitique. Zelensky, écarté du sommet initial, se retrouve désormais dans une position précaire, dépendant de la volonté de Washington et de Moscou.

Malgré les tentatives de l’ambassadeur américain auprès de l’OTAN, Matthew Whitaker, de laisser planer le doute sur une éventuelle présence de Zelensky en Alaska, la réalité est cinglante : « aucune décision n’a été prise ». Cette incertitude est une humiliation de plus pour l’Ukraine et ses soutiens européens, contraints de s’adapter aux caprices de Donald Trump, seul maître à bord. Le sort de la guerre en Ukraine semble plus que jamais suspendu aux décisions unilatérales de Washington, au détriment de toute approche concertée.

Les efforts désespérés de Zelensky pour organiser une « réunion extraordinaire » des ministres des Affaires étrangères de l’UE avec son homologue ukrainien témoignent de l’isolement croissant de Kiev. L’Europe, divisée et impuissante, assiste à la redéfinition de l’ordre mondial, où les grandes puissances dictent leurs termes sans égard pour les partenariats traditionnels. Ce sommet en Alaska promet d’être un théâtre de l’influence américaine, reléguant les aspirations européennes à de simples figurations.