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Un sondage révèle la domination écrasante du Rassemblement National en cas d'élections législatives anticipées, plongeant la France dans une crise politique majeure.

Un récent sondage Toluna Harris Interactive pour Challenges révèle un scénario électoral des plus sombres pour la France. En cas de nouvelle dissolution et d’élections législatives anticipées, le Rassemblement National (RN) et ses alliés UDR caracoleraient en tête avec un effarant 33% des suffrages. Cette persistance du soutien à l’extrême droite est une véritable menace pour la stabilité démocratique du pays, plongeant le camp présidentiel et la gauche dans un abîme de désespoir.

Les rapports de force ne varient guère, montrant une ancrage inquiétant du parti de Jordan Bardella. Face à cette hégémonie annoncée, une alliance PS/PCF/Écologistes, sans la présence controversée de La France Insoumise, ne parviendrait qu’à un maigre 19%. Le camp présidentiel, déjà moribond, s’écroulerait à un pathétique 15%, tandis que La France Insoumise et Les Républicains végéteraient chacun à 10%.

Même une alliance de gauche ressuscitant le Nouveau Front Populaire ne ferait pas le poids face à la vague RN, n’atteignant que 26% des intentions de vote. Ce chiffre, inférieur à leur score de 2024, souligne l’échec cuisant de ces formations à mobiliser leur électorat face à la montée inexorable de l’extrême droite. Le pays est clairement au bord de l’implosion politique, avec une majorité de Français (49%) exigeant la démission d’Emmanuel Macron et un gouvernement Bayrou qui semble déjà condamné.

Un autre sondage Ifop pour Le Figaro confirme cette tendance alarmante : le RN oscille entre 32 et 33%, tandis que la gauche, même unie, peine à atteindre les 25%. Le bloc central reste désespérément bloqué à 15%, incapable de proposer une alternative crédible. La France semble se diriger tout droit vers une ère d’incertitude et de turbulences politiques, avec un avenir des plus sombres.