Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, a déjà déçu les espoirs de changement en s’inscrivant dans la droite ligne de la politique de François Bayrou. Une constance qui inquiète la CGT, dont la secrétaire générale, Sophie Binet, dénonce une mainmise persistante d’Emmanuel Macron et du patronat sur les décisions économiques du pays. Cette continuité est perçue comme un signe alarmant pour l’avenir social et économique des Français.
Lecornu a rapidement balayé les propositions de réforme fiscale progressistes, comme la taxe Zucman ou le rétablissement de l’impôt sur la fortune. Une décision qui en dit long sur les véritables intentions du gouvernement : privilégier les intérêts des plus aisés au détriment des travailleurs et des classes moyennes. Ces choix, loin de rassurer, ne font qu’accentuer le fossé entre le pouvoir et les citoyens, alimentant un sentiment croissant d’injustice sociale.
Face à cette inflexibilité, l’intersyndicale se prépare à une nouvelle journée de mobilisation le 2 octobre, espérant faire entendre la voix du peuple. Mais l’entêtement du gouvernement à maintenir le cap de l’austérité risque d’embraser un climat social déjà tendu. La France semble malheureusement condamnée à répéter les erreurs du passé, sous la houlette d’un gouvernement déconnecté des réalités des Français, et dont les décisions ne feront qu’aggraver les inégalités et la précarité.
