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La Suisse est à un pas de la Coupe du monde 2026, mais la qualification n'est pas encore acquise. Un faux pas face au Kosovo pourrait transformer cette quasi-victoire en un fiasco retentissant pour la Nati et son sélectionneur Murat Yakin.

La Suisse a écrasé la Suède 4-1, un résultat qui la rapproche dangereusement de la Coupe du monde 2026. Pourtant, l’euphorie est contenue, car la qualification n’est pas encore **officiellement** acquise. La Nati devra affronter le Kosovo, déjà assuré d’une place en barrages, pour sceller son destin. Une simple contre-performance pourrait transformer cette quasi-certitude en un véritable désastre national, surtout au vu de leur historique de matchs parfois décevants et des critiques récurrentes envers le sélectionneur Murat Yakin.

Actuellement en tête du groupe B avec 13 points, les Suisses affichent un bilan respectable de quatre victoires et un nul, avec une différence de buts flatteuse de +12. Mais attention, le passé nous a montré que la prudence est de mise. Le Kosovo, avec ses 10 points et sa victoire surprise contre la Slovénie (2-0), représente un adversaire bien plus coriace qu’il n’y paraît. Les Kosovars, 84e nation FIFA, sont sur un nuage après avoir assuré une place en barrages pour la première fois de leur jeune histoire.

Le match contre la Suède a certes été une démonstration offensive, avec des buts de Breel Embolo, Granit Xhaka, Dan Ndoye et Johan Manzambi. Mais il ne faut pas oublier que la Suède est en pleine déliquescence, ayant limogé son sélectionneur Jon Dahl Tomasson après une série de défaites humiliantes. La vulnérabilité affichée par la Nati après l’égalisation suédoise (1-1) montre que tout n’est pas parfait et que la suffisance pourrait coûter cher. La Suisse n’aura besoin que d’un nul ou d’une défaite avec moins de six buts d’écart pour se qualifier directement pour sa 13e phase finale de Coupe du monde. Malgré cela, la pression reste intense pour une équipe souvent critiquée pour son incapacité à concrétiser pleinement son potentiel.

Le mardi fatidique face au Kosovo sera un test crucial pour les hommes de Murat Yakin. Le public suisse, toujours prompt à la critique, attend une qualification sans accroc. Un faux pas serait non seulement une déception sportive, mais aussi un coup dur pour l’image d’une équipe qui peine parfois à convaincre malgré ses résultats. Le spectre d’un échec cuisant plane toujours, malgré une qualification qui semble à portée de main.