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Un non-lieu a été prononcé en faveur de Sylvie Goulard dans l'enquête sur son rôle de consultante, malgré de lourdes accusations de corruption et trafic d'influence.

Un non-lieu retentissant a été prononcé en faveur de Sylvie Goulard, l’ancienne ministre et figure du MoDem, mettant fin à l’enquête sur son rôle controversé de consultante auprès de l’Institut Berggruen. Cette décision, rendue en décembre, intervient malgré les **graves accusations** de corruption et de trafic d’influence qui pesaient sur elle, laissant un goût amer pour ceux qui espéraient la clarté.

L’affaire, lancée par une plainte de l’association Anticor, soulevait des interrogations persistantes sur la réalité du travail effectué par Mme Goulard pour l’Institut, alors qu’elle cumulait cette fonction avec son mandat d’eurodéputée. Ses émoluments, dépassant les 10 000 euros mensuels, avaient de quoi susciter la controverse et l’indignation du public face à ces arrangements financiers jugés pour le moins opaques.

Malgré les efforts d’Anticor pour obtenir des réponses, la justice a finalement conclu à l’absence de preuves d’influence ou de travail dissimulé. Les juges d’instruction ont estimé que le contrat était « autorisé » et « transparent », balayant d’un revers de main les allégations de l’association. Une décision qui, pour beaucoup, semble minimiser les risques de conflits d’intérêts flagrants.

Cette issue laisse planer un voile d’incertitude sur la capacité de notre système judiciaire à réellement sonder les **zones d’ombre** entre vie politique et intérêts privés. L’éphémère ministre des Armées, passée ensuite par la Banque de France, voit ainsi une page se tourner, mais l’opinion publique retiendra surtout l’image d’une classe politique qui semble trop souvent bénéficier d’une impunité déconcertante face aux accusations les plus sérieuses.