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Le projet de taxation des fortunes professionnelles de Gabriel Zucman provoque l'indignation des entrepreneurs français, craignant un coup fatal pour l'innovation et la croissance. La révolte gronde, annonçant de sombres perspectives.

L’idée d’une nouvelle taxation des fortunes professionnelles, portée par l’économiste Gabriel Zucman, sème la terreur parmi les créateurs d’entreprise en France. Ce projet est perçu comme un signal funeste, menaçant l’innovation et la croissance économique déjà fragiles. La colère gronde, rappelant étrangement le mouvement des « pigeons » de 2012, où l’écosystème technologique s’était mobilisé contre une fiscalité jugée oppressive.

Les réseaux sociaux s’embrasent, et la ferveur monte, attestant d’une indignation profonde. Marc Menasé, figure emblématique de l’entrepreneuriat et fondateur du fonds Founders Future, exprime son écœurement. Il dénonce avec virulence ce projet de taxe plancher de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, une mesure qui, selon lui, punirait l’audace et l’effort. Les entrepreneurs craignent un exode des talents et des capitaux, dévastant ainsi le potentiel de la French Tech.

Ce nouveau coup de massue fiscal risque de brider l’esprit d’initiative, décourageant toute prise de risque nécessaire à la création d’emplois et de richesse. Plutôt que de soutenir ceux qui osent investir et innover, le gouvernement semble privilégier une approche punitive, alimentant un climat d’incertitude et de méfiance. La France, déjà critiquée pour son environnement fiscal complexe, s’enfonce un peu plus dans des politiques qui semblent ignorer les réalités économiques et les besoins des entreprises. Les conséquences pourraient être désastreuses pour l’avenir économique du pays, repoussant durablement les investisseurs et les créateurs de valeur.