Rising-property-tax-bill
Le gouvernement prévoit une augmentation moyenne de 63 euros de la taxe foncière dès 2026, impactant des millions de propriétaires et alourdissant le fardeau fiscal.

Une nouvelle sombre se profile pour les propriétaires immobiliers français. Le gouvernement, sous couvert de « fiabilisation nationale du mode de calcul », s’apprête à imposer une augmentation moyenne de 63 euros sur la taxe foncière, impactant plus de 7 millions de biens dès 2026. Cette mesure, déjà expérimentée dans certains départements, promet de vider un peu plus les portefeuilles des contribuables.

Le mode de calcul de la taxe foncière, déjà opaque, repose sur une formule complexe où le taux d’imposition local et la valeur locative cadastrale sont les leviers principaux. Tandis que les communes peuvent fixer des taux d’imposition fluctuant de 1 % à 90 %, c’est la valeur locative cadastrale, un loyer annuel fictif, qui est au cœur de cette nouvelle machination fiscale.

Cette valeur, censée refléter un loyer théorique des années 1970 et revalorisée annuellement selon l’inflation, prend en compte des critères subjectifs et parfois obsolètes. De la « catégorie du logement » (de « très luxueux » à « très médiocre ») à la qualité de l’entretien, en passant par la localisation, l’étage, la présence d’un ascenseur et même des équipements de « confort » transformés en mètres carrés additionnels, tout est prétexte à gonfler l’assiette fiscale. En clair, les propriétaires seront une fois de plus pénalisés par un système de calcul discutable, dont la complexité masque mal une volonté d’alourdir la charge fiscale.