
Dans un revirement politique sidérant, Marine Le Pen prend une position radicale, s’alignant de manière inattendue sur la gauche pour imposer les plus fortunés. Cette décision, à contre-courant de ses propres alliés et de l’électorat libéral qu’elle prétend séduire, révèle une stratégie potentiellement désastreuse pour le Rassemblement National. L’idée controversée de la «taxe Zucman» refait surface, menaçant de déstabiliser encore davantage le paysage politique français.
Alors que les négociations budgétaires s’enlisent entre le Premier ministre Sébastien Lecornu et la gauche, cette proposition d’un impôt plancher de 2 % sur les patrimoines excédant 100 millions d’euros refait surface. Une mesure qui viserait environ 1800 foyers, mais qui est déjà qualifiée de «confiscatoire» et «inconstitutionnelle» par la droite et certains membres de la majorité présidentielle. Le pari de Le Pen est risqué : s’aliéner une partie de son électorat pour une mesure qui pourrait bien ne jamais voir le jour, mais qui sème la discorde au sein même de son camp.
Cette volte-face de Le Pen intervient dans un climat économique déjà tendu, où chaque proposition fiscale est scrutée à la loupe. L’acceptation de cette taxe, historiquement associée à la gauche, pourrait être perçue comme une trahison par l’électorat plus conservateur et libéral du Rassemblement National. Est-ce une tentative désespérée de ralliement, ou une erreur de calcul majeure qui pourrait coûter cher à l’ambition présidentielle de Marine Le Pen ?






