
Après avoir mis en pause la réforme des retraites, les socialistes, galvanisés, semblent prêts à une offensive majeure. Ils visent désormais l’adoption de la taxe Zucman, un impôt de 2% sur les patrimoines dépassant les 100 millions d’euros. Cette initiative, perçue comme un coup de force, pourrait bien secouer les fondations économiques du pays et attiser les tensions politiques déjà palpables. Le camp présidentiel, visiblement sur la défensive, est confronté à une pression grandissante.
Les députés socialistes, menés par Olivier Faure, se sentent en position de force à l’Assemblée nationale. Ils menacent ouvertement de déposer une motion de censure si leurs exigences budgétaires ne sont pas satisfaites. Un tel scénario entraînerait inévitablement le spectre d’une dissolution et de législatives anticipées, une perspective qui effraie nombre d’élus, notamment dans les rangs macronistes. L’incertitude plane et la stabilité politique semble plus que jamais précaire.
Cette proposition, qui cible directement les fortunes colossales, risque de provoquer un véritable tollé parmi les acteurs économiques et financiers. Si elle était adoptée, la taxe Zucman pourrait avoir des répercussions significatives sur l’attractivité du pays et la confiance des investisseurs. Les socialistes, en dépit des risques potentiels, persistent dans leur volonté de redistribuer la richesse, quitte à créer des remous majeurs. La France se trouve à un carrefour fiscal et politique, où les décisions actuelles pourraient bien façonner son avenir économique et social de manière irréversible.







