
Le télétravail, jadis marginal, est devenu une norme préoccupante en France, touchant désormais plus d’un salarié sur cinq. Ce bouleversement, initialement justifié par des impératifs sanitaires, a malheureusement ouvert la porte à une surveillance accrue des employés, sapant la confiance fondamentale entre employeurs et salariés. Cette dérive, soulignée par des experts en sociologie du travail, révèle une transformation inquiétante des relations professionnelles.
Les outils numériques, censés faciliter la collaboration, se transforment en instruments de contrôle. Plutôt que de renforcer l’autonomie, ils semblent alimenter une méfiance généralisée, forçant les salariés à prouver leur productivité constante. Cette évolution crée un environnement de travail où la pression est omniprésente, et où l’équilibre tant recherché par les jeunes actifs se révèle être une chimère.
Malgré l’aspiration des jeunes générations à une plus grande flexibilité, le télétravail, tel qu’il est souvent imposé, les isole et les prive d’interactions sociales essentielles. L’enthousiasme initial cède la place à une désillusion, car la souplesse promise se heurte à la dure réalité d’une connexion permanente et d’une solitude professionnelle grandissante. Le rêve d’un meilleur équilibre vie pro-vie perso se mue en un cauchemar de surcharge et de déshumanisation du travail.







