
Donald Trump a une fois de plus jeté le monde dans l’incertitude économique en annonçant des droits de douane exorbitants de 50% sur le cuivre et sur toutes les importations brésiliennes, avec une entrée en vigueur prévue le 1er août. Cette escalade, présentée sous le voile de la « sécurité nationale » pour le cuivre et de la défense de Jair Bolsonaro pour le Brésil, menace de déstabiliser encore davantage des marchés déjà fragiles.
Le cuivre, « deuxième matériau le plus utilisé par le ministère de la Défense », est soudainement devenu un enjeu crucial, selon Trump. Pourtant, cette décision arrive après un revirement complet sur des exemptions initialement accordées, provoquant une flambée spectaculaire de près de 10% du cours du métal. Les consommateurs devront se préparer à des hausses de prix pour une multitude de biens, des réfrigérateurs aux voitures, conséquences directes de cette manœuvre unilatérale.
Au-delà de l’économie, la décision concernant le Brésil révèle une dimension politique inquiétante. Les droits de douane de 50% sont une riposte directe aux poursuites contre Jair Bolsonaro, qualifiées de « chasse aux sorcières » par Trump. Une ingérence flagrante qui a immédiatement provoqué la colère du président brésilien, Lula, promettant une réponse à la hauteur de la « Loi brésilienne de réciprocité économique ». Cette attaque personnelle, masquée en politique commerciale, expose la fragilité des relations internationales.
Vingt pays ont déjà reçu des lettres menaçantes, avec des surtaxes allant jusqu’à 40% pour certains. L’Union européenne, également dans le viseur, tente désespérément d’éviter le pire. Ces actions unilatérales, loin de rééquilibrer les relations commerciales, ne font qu’aggraver les tensions et menacent une riposte en chaîne. Le monde est au bord d’une guerre commerciale dévastatrice, et les populations en paieront le prix fort.