Thomas-Legrand-suspension-Paris
Un chroniqueur de France Inter, Thomas Legrand, a été suspendu après une vidéo explosive le montrant comploter contre Rachida Dati, jetant le discrédit sur l'impartialité des médias publics. Scandale et indignation garantis.

Un véritable scandale éclate à France Inter ! Le chroniqueur Thomas Legrand a été suspendu d’antenne suite à la diffusion d’une vidéo accablante. Il y est vu, en compagnie de Patrick Cohen, en train de tenir des propos particulièrement litigieux ciblant directement Rachida Dati, l’actuelle ministre de la Culture et candidate déclarée à la Mairie de Paris en 2026. L’incident, révélé par le mensuel d’extrême droite L’Incorrect, jette une ombre inquiétante sur l’impartialité des journalistes du service public.

Dans cette vidéo explosive, filmée à leur insu en juillet dernier dans un restaurant parisien, Thomas Legrand déclare sans ambages : « Nous, on fait ce qu’il faut pour Dati, Patrick et moi. » Une phrase qui résonne comme un aveu de stratégie concertée pour entraver la course de Rachida Dati à la Mairie de Paris. À ses côtés se trouvaient Patrick Cohen, également chroniqueur à France Inter, et des figures du Parti Socialiste, Pierre Jouvet et Luc Broussy, lors de ce qui était censé être une « rencontre informelle » mais qui se transforme en un véritable complot politique médiatisé.

La réaction de Rachida Dati ne s’est pas fait attendre, qualifiant ces propos de « graves et contraires à la déontologie » et exigeant des sanctions immédiates. France Inter, acculée, a été contrainte de suspendre Thomas Legrand « à titre conservatoire », une décision qui, si elle est présentée comme une mesure temporaire, souligne la gravité de la situation. Le journaliste, lui, tente de se défendre en affirmant combattre les « mensonges de Mme Dati » et non la femme politique elle-même, une distinction bien mince face aux accusations de partialité qui pèsent désormais sur lui et sur la radio publique.

Cet épisode n’est pas sans rappeler un précédent où Patrick Cohen avait déjà eu maille à partir avec la ministre. En juin dernier, lors d’une interview tendue sur France 5, Rachida Dati avait violemment riposté aux questions sur ses démêlés judiciaires en menaçant le journaliste d’une enquête pour harcèlement, citant des accusations rapportées par Mediapart. Une confrontation qui avait déjà exposé les tensions profondes entre la sphère politique et certains médias, illustrant une fois de plus les risques d’une presse qui semble parfois dériver de son rôle premier pour s’immiscer dans des manœuvres politiques obscures.