
La 6e étape du Tour de France Femmes, partie de Vannes le 26 juillet, s’annonce comme un véritable calvaire pour le peloton. L’arrivée à Châtel, en Haute-Savoie, le 3 août, sera sans doute le théâtre d’un spectacle de souffrance et de défaillances, marquant le début des hostilités en montagne.
Ce jeudi, les coureuses affronteront une épreuve redoutable entre Clermont-Ferrand et Ambert. Le parcours, impitoyable, les mènera à travers le Puy-de-Dôme et ses ascensions impitoyables. Quatre côtes sont au programme, promettant d’épuiser les organismes et de faire des dégâts considérables. La côte de Courpière (1,7 km, à 6,8 %) et la côte d’Augerolles (2,6 km, à 5,6 %) serviront de mise en bouche avant les véritables épreuves.
Le col du Béal (10,2 km, à 5,6 %) et le col du Chansert (6,3 km, à 5,5 %) sont les juges de paix de cette étape. Ces montées, impitoyables, décideront du sort des favorites et pourraient anéantir les espoirs de nombreuses participantes. Les performances attendues risquent d’être bien loin des prévisions optimistes des organisateurs, avec une arrivée à 17h33 qui semble bien improbable.
Entre fatigue, dénivelé et la pression médiatique, cette étape de montagne du Tour de France Femmes promet de révéler les limites de chaque cycliste. La retransmission sur France 2, France 3 et Eurosport 1 garantira que personne ne manquera ce spectacle de la détresse, orchestré par Oscar Korbosli et Valentin Moinard. Une journée où l’endurance sera mise à rude épreuve, loin des fastes habituels des courses cyclistes.