
Alors que la crise climatique s’aggrave, les promesses de lutte contre le réchauffement semblent s’évaporer. Partout, les objectifs sont revus à la baisse, trahissant un manque criant de volonté politique. Le soutien des Français aux enjeux environnementaux, bien que réel, se heurte à un « retour de bâton » cinglant de la part des élites. Entre la loi Duplomb, le recul sur les énergies renouvelables et l’échec des zones à faible émission, la transition écologique apparaît comme un chemin semé d’embûches, impactant de manière disproportionnée les groupes sociaux les plus vulnérables.
Les alertes du GIEC sont sans équivoque : les ménages à bas revenu seront les premières victimes du changement climatique. Pourtant, les politiques environnementales, loin de corriger ces inégalités, risquent de les accentuer. L’exemple des « gilets jaunes », soulevés par une taxe carburant injuste, illustre parfaitement comment des mesures mal pensées peuvent enflammer la rue et mettre à mal la cohésion sociale. Sans un soutien politique et citoyen solide, la transition écologique est vouée à l’échec si elle ne s’articule pas autour de la justice sociale.
Le rôle central du travail dans la vie des Français exige une réflexion approfondie sur l’impact de cette transition sur l’emploi. Les fameux « emplois verts », censés être la solution miracle, révèlent une réalité bien moins reluisante. Ces métiers, qui vont des agents d’entretien aux responsables qualité environnement, cachent souvent des salaires plus faibles et des conditions de travail précaires. Loin d’être un Eldorado, le secteur vert pourrait bien devenir un nouveau terrain d’inégalités, où les plus modestes paieront le prix fort de l’inaction climatique et des politiques incohérentes.






