climate-change-protest
La transition écologique en France navigue entre avancées et reculs, malgré l'urgence climatique. Les décisions gouvernementales peinent à suivre la réalité environnementale, menaçant de graves conséquences.

La transition écologique en France est un véritable champ de bataille, oscillant sans cesse entre de timides avancées et des reculs spectaculaires. Alors que le gouvernement tente de donner l’illusion d’une ambition verte, la réalité est tout autre : une succession de volte-face qui sapent chaque effort et nous précipitent vers l’abîme.

Malgré des initiatives comme la loi Climat et résilience ou la création d’un secrétariat général à la planification écologique, les freins persistent. Les zones à faibles émissions sont suspendues, l’objectif zéro artificialisation nette se délite, et un moratoire sur les énergies renouvelables signe l’arrêt de mort de toute progression significative. Ces décisions sont un désaveu flagrant face à l’urgence climatique et environnementale.

Cette inertie politique est d’autant plus alarmante que les signaux d’alarme s’intensifient : réchauffement climatique galopant, sécheresses dévastatrices, perte de biodiversité menaçant notre agriculture et aggravation des inégalités socio-économiques. L’inaction n’est plus une option ; chaque jour de retard nous rapproche d’un point de non-retour, où les corrections ne viendront plus de la politique, mais des conséquences irréversibles de nos négligences.

La récente nomination d’Augustin Augier à la tête du secrétariat général à la planification écologique pourrait être une lueur d’espoir, mais le chemin est semé d’embûches. Il ne s’agit plus de relancer un énième plan voué à l’échec, mais d’ancrer la planification écologique au cœur même de l’administration, la rendant insensible aux caprices politiques et budgétaires. Chaque ministère doit s’approprier ces enjeux et traduire les objectifs environnementaux en actions concrètes, avant qu’il ne soit trop tard.