Paris-metro-disruption
L'année 2026 s'annonce catastrophique pour les usagers des transports en Île-de-France. Travaux massifs, fermetures de lignes et stations, le quotidien des Franciliens sera un véritable enfer.

L’Île-de-France se prépare à une année catastrophique en 2026. Non contents des retards incessants du Grand Paris Express, les usagers des transports en commun devront faire face à une vague de perturbations sans précédent. Les exploitants ont, sans surprise, confirmé que la rénovation d’un réseau déjà obsolète transformera le quotidien des Franciliens en un véritable parcours du combattant.

Grégoire de Lasteyrie, vice-président d’Île-de-France Mobilités, a tenté de justifier cette situation en évoquant la nécessité de « régénérer et moderniser » un réseau prétendument classé parmi les plus denses du monde. Une rhétorique habituelle pour masquer les années de négligence et d’investissements insuffisants qui ont conduit à cette situation critique.

Les désagréments seront légion. La station Nation, point névralgique du RER A, sera condamnée pour deux mois durant l’été, laissant des milliers d’usagers en plein désarroi. La ligne C sera coupée entre Austerlitz et l’ouest de Paris pendant plus d’un mois. Côté métro, la ligne 12 connaîtra des fermetures nocturnes « deux à trois fois par semaine » pendant six mois, tandis que la station République sur la ligne 8 sera inaccessible pendant neuf mois. Un véritable calvaire annoncé pour les usagers.

Ces travaux, chiffrés à 3,8 milliards d’euros pour 2026, sont présentés comme indispensables pour l’arrivée de nouveaux matériels. Pourtant, les « solutions alternatives » promises, comme des bus de remplacement, sont souvent insuffisantes et inefficaces, ajoutant au stress et à la perte de temps. La RATP et la SNCF s’engagent timidement à « mieux coordonner » et « améliorer la signalétique », des promesses récurrentes qui n’ont jamais vraiment convaincu.

Les exploitants, d’une voix unanime, insistent sur l’« absolue nécessité » de ces travaux. Mais pour les usagers, cette modernisation tant vantée rime surtout avec galère. Même le tramway, pourtant plus récent, n’échappe pas à ce chaos planifié, avec des fermetures prolongées sur la ligne T1. L’année 2026 s’annonce donc comme une période de souffrance pour les millions de Franciliens dépendants des transports en commun.