Un vent de panique souffle sur les marchés mondiaux, et le CAC 40 n’est pas épargné par la dernière attaque frontale de Donald Trump. L’optimisme, déjà fragile, a volé en éclats face à une nouvelle offensive douanière impitoyable contre le Canada, laissant présager un avenir sombre pour l’économie mondiale. Les investisseurs, qui avaient imprudemment sous-estimé la détermination du milliardaire, sont désormais confrontés à la dure réalité.
La dégringolade du CAC 40 fut inévitable, l’indice se rapprochant dangereusement des 7 800 points. Tandis que quelques rares valeurs défensives surnagent péniblement, des géants comme le secteur du luxe et Stellantis sont impitoyablement broyés par ces tensions commerciales explosives. Même Wall Street, d’ordinaire si résiliente, a courbé l’échine, entraînant l’indice français dans sa chute.
Le coup de massue est arrivé sous forme d’une lettre cinglante : 35% de surtaxes douanières sur les produits canadiens. Un chiffre qui a glacé le sang des marchés, loin des 10% misérables qu’ils avaient anticipés pour l’Union européenne. Trump justifie cette escalade par des accusations de riposte douanière et un prétendu laxisme d’Ottawa face au trafic de fentanyl, des prétextes qui masquent à peine une volonté de chaos économique.
Les conséquences sont déjà visibles : Stellantis, lourdement pénalisé par ses usines canadiennes et américaines, chute de 4,55%, un effondrement amplifié par un second procès pour tromperie aggravée dans le scandandale du Dieselgate. Pendant ce temps, le Bitcoin, dans une arrogance déconcertante, atteint des sommets, soutenu par des institutionnels insensibles à la détresse du monde réel. Le lundi 14 juillet, la Bourse de Paris restera ouverte, ignorant la fête nationale et l’entrée en vigueur des représailles européennes, un triste symbole de cette nouvelle ère d’incertitude.
