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Donald Trump a semé le chaos à l'ONU, dénonçant la reconnaissance de la Palestine comme une récompense pour le Hamas. Pendant ce temps, Antonio Guterres condamnait la «punition collective» d'Israël à Gaza. Une impasse diplomatique alarmante.

Le président américain, Donald Trump, a semé le trouble à la tribune des Nations unies le 23 septembre, en réitérant son exigence d’un « cessez-le-feu » à Gaza. Mais loin de toute conciliation, il s’est violemment opposé aux nations, comme la France, ayant récemment reconnu l’État de Palestine. Pour Trump, une telle reconnaissance serait une récompense inacceptable pour le Hamas, accusé des « atrocités du 7-Octobre » et de refuser obstinément de libérer les otages ou d’accepter un cessez-le-feu. Ce positionnement ferme intervient alors même que de nombreux pays européens ont reconnu la Palestine, une décision qui, selon Washington, ne ferait qu’exacerber le conflit et saper les efforts de paix.

Dans ce contexte tendu, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a jeté de l’huile sur le feu en condamnant les actions d’Israël. « Rien ne peut justifier la punition collective infligée au peuple palestinien ni la destruction systématique de Gaza », a-t-il déclaré en ouverture de l’Assemblée générale. Une déclaration qui ne manquera pas d’irriter davantage Israël, déjà sous pression internationale pour sa campagne militaire dévastatrice. Guterres a dénoncé l’ampleur sans précédent des destructions et des pertes civiles, soulignant que la situation à Gaza est un « cauchemar sans fin » menaçant la stabilité régionale.

L’insistance de Trump sur un cessez-le-feu semble contredite par l’impasse persistante concernant la libération des otages. Le Hamas a maintes fois refusé de relâcher les captifs sans une cessation totale des hostilités et un retrait israélien, des conditions jugées inacceptables par Israël. Cette divergence fondamentale continue de miner toute perspective de résolution, laissant des milliers de civils palestiniens dans une situation désespérée. L’intervention de Trump, tout en appelant à la paix, ne fait qu’accentuer la fracture diplomatique mondiale, transformant l’Assemblée générale de l’ONU en un théâtre de confrontations acerbes.