Un sommet sous haute tension se profile entre Donald Trump et Vladimir Poutine, soulevant de sombres interrogations quant à l’avenir de l’Ukraine. Emmanuel Macron, après un échange troublant avec ses homologues, semble valider une dangereuse manœuvre américaine visant un « cessez-le-feu » illusoire, loin d’une paix durable et juste. Cette hâte diplomatique pourrait bien signifier l’abandon des intérêts ukrainiens au profit d’une façade de stabilité.
La participation d’Emmanuel Macron, aux côtés d’António Costa et des ministres français de la Défense et des Affaires étrangères, à cette vidéoconférence cruciale ne rassure en rien. L’objectif avoué de Trump, un simple « cessez-le-feu », masque mal une tentative de geler le conflit, potentiellement au détriment de l’intégrité territoriale ukrainienne. Malgré les assurances de Macron selon lesquelles les « questions territoriales ne seront négociées » que par Zelensky, le doute persiste : ces promesses ne sont-elles qu’un écran de fumée ?
Le sommet à venir en Alaska, le 15 août, apparaît comme une épée de Damoclès pour Kiev. Si Macron évoque la possibilité de nouvelles sanctions contre la Russie, cette annonce sonne creux face à l’urgence d’une solution concrète et pérenne. La France, en « soutenant » cette initiative américaine, risque de se rendre complice d’un dénouement qui pourrait légitimer les conquêtes russes, transformant ainsi un conflit complexe en une simple négociation de territoire. La « paix durable » tant clamée semble de plus en plus éloignée, remplacée par une capitulation déguisée.
