
La tension monte dangereusement entre les États-Unis et l’Union Européenne. Après des menaces répétées, Donald Trump a annoncé des droits de douane de 30% sur les produits de l’UE dès le 1er août. Une décision qui provoque l’indignation et fait craindre une escalade dévastatrice pour l’économie mondiale. L’UE, malgré des négociations jugées « de bonne foi », se retrouve acculée face à l’unilatéralisme américain. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, a confirmé la détermination de l’Europe à défendre ses intérêts, tout en espérant un accord de dernière minute.
Le président français, Emmanuel Macron, a exprimé une « très vive désapprobation » sur X, appelant l’UE à « défendre résolument les intérêts européens ». Il exhorte la Commission à « accélérer la préparation de contre-mesures crédibles » si aucune entente n’est trouvée d’ici le 1er août. La France se positionne clairement en soutien de la Commission européenne pour cette négociation cruciale. Mais la volonté affichée par Trump de réduire le déficit commercial américain, en dépit des conséquences pour ses alliés, laisse peu de place à l’optimisme.
Ce bras de fer commercial n’est pas sans risques. Les économistes craignent un impact significatif sur les chaînes d’approvisionnement transatlantiques, pénalisant entreprises, consommateurs et patients. Si l’UE cherche à éviter une guerre commerciale, elle se doit de préparer des ripostes. La menace de tarifs douaniers, qui s’ajoute à des mesures similaires imposées au Mexique, souligne la stratégie agressive de l’administration américaine. Le fossé commercial de 236 milliards de dollars en 2024 avec l’UE est la justification brandie par Washington. L’Europe saura-t-elle éviter le pire ou devra-t-elle se résoudre à une confrontation coûteuse ? Le compte à rebours est lancé.