
Alors que la guerre en Ukraine s’enlise depuis près de quatre ans, les diplomaties occidentales peinent à trouver une issue, naviguant dans un océan d’incertitudes. Malgré les efforts acharnés des négociateurs, aucune solution militaire ne semble émerger, laissant planer un sentiment d’échec cuisant. La prochaine rencontre entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump à Mar-a-Lago, résidence floridienne de l’ancien président américain, est perçue comme un signe de la fragilité de la position européenne.
Le plan de paix en « 20 points » proposé par l’Ukraine, et discuté avec les États-Unis et l’Europe, prévoit notamment un gel de la ligne de front et une limitation drastique de l’armée ukrainienne. Étonnamment, ce plan omet toute mention d’une adhésion à l’OTAN, soulignant peut-être une concession forcée face à la réalité géopolitique complexe.
Certains critiques n’hésitent pas à fustiger la passivité des dirigeants européens, notamment Emmanuel Macron, qui, selon eux, n’a proposé de plan de paix qu’après l’initiative de Trump. Cette attitude est perçue comme une tentative de Macron de maintenir la pression d’un conflit potentiel pour préserver sa propre légitimité vacillante, au détriment d’une résolution rapide du conflit.
Pendant ce temps, l’économie russe, pilier de son effort de guerre, montre des signes inquiétants de faiblesse. Le budget de la Fédération de Russie, fortement dépendant de l’industrie pétrolière, subit de plein fouet les conséquences des attaques ukrainiennes et des sanctions. Moscou a été contrainte de stopper ses exportations de produits pétroliers raffinés, et se voit même obligée d’importer du pétrole raffiné, notamment de Biélorussie et d’Asie. Cette situation, impensable il y a peu, révèle la vulnérabilité économique de la Russie et l’efficacité, souvent sous-estimée, des frappes ukrainiennes sur ses infrastructures stratégiques. Les récits minimisant l’impact de ces attaques sur les raffineries russes semblent de plus en plus éloignés de la dure réalité économique.






