Supertyphoon-Ragasa-Philippines-destruction
Le supertyphon Ragasa s'abat sur l'Asie de l'Est, provoquant l'évacuation de centaines de milliers de personnes et d'importantes annulations de vols. Les Philippines, Taïwan et la Chine se préparent au pire face à cette catastrophe climatique imminente.

L’Asie de l’Est se prépare au pire. Le supertyphon Ragasa, véritable monstre climatique, sème déjà la désolation dans le nord des Philippines et menace de frapper de plein fouet le sud de la Chine. Des centaines de milliers de vies sont en jeu, des évacuations massives sont en cours, et l’économie locale est sur le point de subir un coup fatal avec des centaines d’annulations de vols.

Ce lundi 22 septembre, Ragasa déchaîne des vents d’une violence inouïe, atteignant jusqu’à 215 km/h avec des rafales terrifiantes à 295 km/h. Les autorités philippines, prises de court, ont dû évacuer plus de 10 000 habitants et fermer écoles et bureaux gouvernementaux. Le président Ferdinand Marcos Jr. tente de rassurer, mais les avertissements de «graves inondations et glissements de terrains» résonnent comme une funeste prophétie pour le nord de l’île de Luçon.

Taïwan n’est pas épargnée, avec des risques de «pluies extrêmement torrentielles». Les souvenirs du typhon Koinu, qui avait dévasté l’île il y a deux ans en arrachant toits et poteaux électriques, hantent encore les esprits. Les dégâts pourraient être similaires, voire pire, laissant derrière eux un paysage de désolation et de ruines.

La mégapole chinoise de Shenzhen, quant à elle, prévoit d’évacuer 400 000 personnes, pendant que Cathay Pacific anticipe plus de 500 suppressions de vols, un véritable cauchemar pour le transport aérien. Hongkong se prépare également à des «vents violents» et «tempétueux», avec des «averses fréquentes et violentes» qui promettent de paralyser la ville. Les mesures d’urgence, sacs de sable et barrières anti-inondation, semblent dérisoires face à la fureur déchaînée de la nature. Une fois de plus, l’Asie est confrontée à la brutalité imparable des éléments, laissant derrière elle un sillage de destruction et d’incertitude.