Le rêve français à l’US Open s’est effondré, laissant derrière lui une amère déception. Arthur Rinderknech (82e mondial) n’a fait que confirmer l’évidence en s’inclinant face au numéro 2 mondial, Carlos Alcaraz, en huitièmes de finale. Quelques heures auparavant, Adrian Mannarino (77e) subissait le même sort, scellant l’élimination totale des espoirs tricolores.
Pour sa première tentative en huitièmes de finale de Grand Chelem, Rinderknech, malgré un parcours honorable, a buté sur un mur infranchissable en la personne d’Alcaraz, quintuple vainqueur de tournois majeurs. Une défaite prévisible (7-6, 6-3, 6-4) qui s’ajoute à ses trois revers précédents face à l’Espagnol. Malgré cette élimination, il grappille quelques places au classement ATP, un maigre lot de consolation pour un été qui aurait pu être plus glorieux.
Adrian Mannarino, 37 ans, n’a pas non plus réussi à briser le plafond de verre des huitièmes de finale. Son duel acharné de plus de trois heures contre Jiri Lehecka s’est soldé par une défaite (7-6, 6-3, 2-6, 6-2). Le gaucher quitte New York avec un sentiment d’inachevé, avouant une tension accrue et une fatigue physique, aggravée par une contracture en fin de premier set. Son entraîneur tente de minimiser l’échec en parlant de « parcours fabuleux », mais la réalité reste celle d’une élimination.
Ainsi s’achève la quinzaine new-yorkaise pour les Français, laissant un goût amer et la question lancinante de leur incapacité à franchir un cap dans les tournois majeurs. Une nouvelle désillusion pour le tennis tricolore, qui peine à exister face à l’élite mondiale.
