Trump-economic-failure
Le « Liberation Day » de Donald Trump se transforme en véritable cauchemar économique pour les États-Unis, plombés par des droits de douane et une inflation rampante. L'Europe observe, non sans inquiétude, ce déclin.

Cinq mois après la proclamation pompeuse du « Liberation Day » par Donald Trump, les États-Unis sombrent dans un **ralentissement économique alarmant**, marqué par des hausses massives de droits de douane qui asphyxient la croissance. L’OCDE a même revu à la baisse ses prévisions de croissance pour le pays, impacté par les surtaxes douanières. Cette politique protectionniste agressive, que le prix Nobel d’économie Paul Krugman a qualifiée de « plus grand choc commercial de l’histoire », provoque des **conséquences dévastatrices** bien au-delà des frontières américaines.

Les derniers indicateurs manufacturiers américains révèlent des hausses de prix persistantes, alimentant le spectre d’une **inflation galopante**. Les consommateurs américains pourraient absorber jusqu’à 67 % des coûts des tarifs douaniers, ce qui aggraverait leur pouvoir d’achat. Le marché du travail est en pleine déroute : en août, seules 22 000 créations de postes ont été enregistrées, bien loin des 75 000 attendues, et le taux de chômage a grimpé à 4,3 %, son niveau le plus élevé depuis 2021. Ces chiffres calamiteux, qui ont conduit Donald Trump à limoger la directrice du Bureau of Labor Statistics, révèlent une économie bien plus fragile qu’anticipé.

Pendant ce temps, l’Europe, souvent perçue comme vulnérable face aux assauts économiques de Washington, semble étonnamment mieux résister, bien que les droits de douane de Trump aient un impact négatif sur la croissance mondiale. Cependant, l’Union européenne n’est pas totalement épargnée. La Commission européenne a d’ailleurs réduit sa prévision de croissance pour 2025 en raison des taxes imposées par Trump, bien que l’impact soit jugé moins sévère pour l’UE que pour les États-Unis. La menace d’une récession américaine plane, et si elle se concrétisait, l’Europe, notamment l’Allemagne et l’Italie, en subirait les **lourdes conséquences** en raison de leur dépendance aux exportations vers les États-Unis.