Trump-immigration-policy-changes
L'administration Trump réduit drastiquement la validité des permis de travail pour de nombreux immigrés après l'attentat de Washington, une décision controversée.

L’administration Trump a de nouveau frappé fort jeudi, réduisant drastiquement la validité des permis de travail pour de nombreux immigrés. Cette décision, jugée par beaucoup comme alarmante, fait suite à l’attentat meurtrier de Washington, prétendument commis par un ressortissant afghan. Les services d’immigration (USCIS) justifient cette mesure par la nécessité de vérifier plus fréquemment les antécédents des étrangers, une pratique qui soulève de sérieuses questions quant à la vie privée et aux libertés individuelles.

Joseph Edlow, directeur de l’USCIS, a déclaré que ces vérifications sont essentielles pour s’assurer que les travailleurs immigrés « ne menacent pas la sûreté publique ou ne font pas la promotion d’idéologies anti-américaines nocives ». Une affirmation qui alimente la peur et la suspicion envers des communautés entières. Le précédent attentat à Washington, mis sur le compte d’un étranger « accueilli dans ce pays par la précédente administration », est utilisé comme prétexte pour justifier un durcissement qui impacte des milliers de vies.

La durée maximale des permis de travail est brutalement réduite de cinq ans à seulement dix-huit mois. Cette mesure touche des catégories vulnérables, notamment les réfugiés et les demandeurs d’asile. En parallèle, l’USCIS a gelé toute demande de « carte verte » ou de naturalisation pour les citoyens de dix-neuf pays, dont l’Afghanistan. Cette spirale de restrictions ne fait qu’aggraver la situation des personnes cherchant refuge et remet en question les valeurs d’accueil et d’intégration.

La polémique enfle, d’autant plus que l’auteur présumé de l’attentat de Washington avait vu sa demande d’asile approuvée sous l’administration Trump elle-même. Cette situation met en lumière les défaillances du système, plutôt que de pointer du doigt des communautés entières. La rhétorique anti-immigrés de l’administration actuelle continue de semer la discorde et l’inquiétude, alors que des solutions plus justes et humaines pourraient être envisagées.