
L’administration Trump, fidèle à sa ligne dure, a franchi une nouvelle étape dans sa guerre contre l’immigration. Un télégramme alarmant du département d’État, révélé par KFF Health News et confirmé par l’AFP, ordonne aux agents consulaires de refuser des visas pour de simples raisons médicales. Une décision qui soulève des questions profondes sur l’humanité et la discrimination.
Désormais, une simple pathologie pourrait sceller le destin des demandeurs. Maladies cardiovasculaires, cancers, diabète, troubles neurologiques, et même problèmes de santé mentale sont sur la liste noire. Le secrétaire d’État Marco Rubio a été clair : « Vous devez prendre en compte la santé d’un demandeur ». Le coût potentiel des soins pour ces affections, estimé à « plusieurs centaines de milliers de dollars », est brandi comme argument principal. Une véritable chasse aux sorcières se profile, visant à exclure les plus vulnérables.
Mais les critères d’exclusion ne s’arrêtent pas là. L’âge de la retraite, le nombre de personnes à charge, et même les « besoins particuliers » ou handicaps de ces proches peuvent désormais justifier un refus. Le Washington Post confirme cette dérive : les familles avec des membres nécessitant des soins spécifiques sont particulièrement visées. L’Amérique, terre d’accueil autoproclamée, semble prête à laisser des milliers de personnes sur le carreau, au nom d’une politique migratoire toujours plus restrictive.
Tommy Pigott, porte-parole adjoint du département d’État, ose affirmer que ces mesures visent à protéger les « intérêts du peuple américain » et à éviter un « fardeau pour les contribuables ». Une rhétorique cynique qui masque mal la volonté de filtrer l’immigration sur des bases purement économiques et sanitaires. Tandis que les États-Unis eux-mêmes luttent contre des taux d’obésité record, cette politique met en lumière une hypocrisie grandissante. Des milliers de visas ont déjà été révoqués pour des opinions jugées « antiaméricaines », prouvant l’ampleur de cette purge. L’Amérique de Trump se referme, rejetant les malades et les familles au profit d’un nationalisme exacerbé.






