Dans une volte-face humiliante, le président Donald Trump a discrètement modifié sa politique commerciale, exemptant des denrées essentielles comme le café, le thé et le bœuf de ses fameux droits de douane. Cette décision, passée inaperçue alors que Trump s’envolait pour Palm Beach, est un aveu cinglant de l’échec de sa stratégie économique. Après des mois à prétendre que les taxes n’affectaient pas les consommateurs américains, la réalité des prix exorbitants a finalement rattrapé l’administration.
La Maison Blanche tente de justifier ce revirement en affirmant que ces produits ne sont pas fabriqués aux États-Unis. Un argument qui ne masque qu’à peine la vérité : les consommateurs payent le prix fort. Cette situation rappelle étrangement le déni de son prédécesseur, Joe Biden, face à l’inflation galopante. Alors que Trump claironnait une prospérité illusoire, les élections partielles du 4 novembre et les sondages révèlent une inquiétude économique croissante et un mécontentement palpable face au coût de la vie.
Ce recul forcé souligne la fragilité de la politique protectionniste de Trump et l’impact dévastateur qu’elle a eu sur le pouvoir d’achat des Américains. L’illusion d’une économie florissante s’effondre, laissant place à la dure réalité d’une population qui peine à joindre les deux bouts. Le président, pris à son propre piège, se voit contraint de sacrifier une partie de sa doctrine pour tenter de calmer la grogne populaire, une manœuvre qui arrive peut-être trop tard pour masquer les conséquences désastreuses de ses décisions.
