
Les qualifications du Grand Prix d’Azerbaïdjan à Bakou se sont transformées en un véritable désastre, avec un nombre record de six interruptions. Ce qui aurait dû être une simple séance de détermination de la pole position a dégénéré en un interminable cirque de quasi deux heures, marqué par une succession d’accidents et de drapeaux rouges, révélant une gestion de course pour le moins chaotique et des pilotes visiblement en difficulté sur le tracé urbain. Les fans, loin d’assister à une démonstration de maîtrise, ont été les témoins impuissants d’une mascarade.
La première partie des qualifications (Q1) a été le théâtre de trois incidents, impliquant Alexander Albon, Nico Hülkenberg et Franco Colapinto. Ces interruptions, loin d’être anecdotiques, ont semé la pagaille et mis en lumière la fragilité des monoplaces face aux exigences de ce circuit. Puis, en Q2, ce fut au tour d’Oliver Bearman de se joindre à la liste des pilotes en déroute. Le point culminant de cette hécatombe fut atteint en Q3, avec les sorties de piste de Charles Leclerc et d’Oscar Piastri, ce dernier étant tout de même le leader du championnat du monde. Une contre-performance notable qui soulève des questions sur la préparation des équipes et la concentration des pilotes.
Au terme de ce véritable champ de bataille mécanique, Max Verstappen a une fois de plus démontré sa capacité à tirer son épingle du jeu dans les situations les plus précaires, s’adjugeant la pole position. Cependant, cette victoire a un goût amer, étant éclipsée par le spectacle désolant des autres compétiteurs. Carlos Sainz et Liam Lawson, des noms inattendus, complètent le podium provisoire, signe d’une hiérarchie bousculée par le chaos ambiant. Lando Norris, quant à lui, a lamentablement échoué à capitaliser sur l’erreur de son coéquipier, ne décrochant qu’une médiocre septième place, accentuant les doutes sur sa capacité à saisir les opportunités cruciales. Cet événement restera gravé comme un exemple de ce qu’il ne faut pas faire en Formule 1.