
La France retient son souffle à l’approche d’une journée de mobilisation nationale qui s’annonce explosive. Les autorités redoutent un déchaînement de violences, orchestré par l’ultra-gauche et les black blocs, menaçant de plonger le pays dans le chaos. Les services de renseignement anticipent la présence de 5 000 à 8 000 individus à risque sur l’ensemble du territoire, prêts à semer la destruction. Cette menace pèse lourdement sur l’ordre public, déjà fragilisé par une succession de crises sociales.
Les prévisions indiquent une mobilisation massive, potentiellement jusqu’à 900 000 manifestants, un chiffre alarmant jamais atteint depuis les mouvements sociaux de 2023. À Paris, la situation est particulièrement tendue, avec la crainte d’incidents majeurs lors du cortège qui traversera la capitale. Des centaines d’éléments radicaux pourraient former un black bloc imposant, rappelant les pires souvenirs du 1er mai 2018 et le saccage du McDonald’s d’Austerlitz. Le scénario d’une journée « très longue », marquée par des actions coup de poing et des dégradations, est désormais une réalité.
L’ultra-gauche est clairement à la manœuvre, tentant de paralyser le pays dès les premières heures, ciblant ronds-points, axes routiers et sites stratégiques. Le soir, la situation pourrait encore dégénérer avec la formation de « comités de soutien » devant les commissariats, exacerbant les tensions. Malgré les avertissements du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, appelant à la fermeté, la tâche des forces de l’ordre s’annonce ardue. La mobilisation sans précédent de 80 000 policiers et gendarmes, appuyée par des véhicules blindés, témoigne de la gravité de la situation.
L’équation de l’ordre public est compliquée par la participation attendue des lycéens et étudiants, dont de nombreux établissements seront fermés en raison de la grève des enseignants. Les bastions de la gauche radicale, comme Rennes et Nantes, sont sous haute surveillance. La « tolérance zéro » prônée par les autorités pourrait ne pas suffire à contenir une colère profonde et persistante. La nomination de Sébastien Lecornu, loin d’apaiser les esprits, semble avoir agi comme un chiffon rouge, attisant la fureur des Français à bout de nerfs. La convergence des luttes avec les « bloqueurs » et les syndicats pourrait sonner le glas de la paix sociale face au plan d’austérité annoncé.