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Le Louvre en pleine déroute : vols de joyaux, sécurité obsolète et gestion catastrophique révélées par un rapport accablant de la Cour des comptes.

Le musée du Louvre, sanctuaire de l’art mondialement connu, est désormais le théâtre d’un scandale retentissant. Après le vol choquant de joyaux inestimables, un rapport accablant de la Cour des comptes révèle une vérité sidérante : l’institution est lamentablement en retard dans la sécurisation de ses collections. Une gestion désastreuse qui laisse les œuvres sans défense, exposées aux pires menaces.

La Cour des comptes, après avoir examiné la période 2019-2024, fustige un « retard persistant » dans le déploiement des équipements de surveillance. La priorité, étonnamment, a été donnée aux expositions temporaires du hall Napoléon, tandis que des sections entières, comme l’aile Sully (60 % non protégée) et l’aile Richelieu (75 % sans vidéosurveillance), restent des proies faciles. Une stratégie de sécurité totalement défaillante qui a des conséquences dramatiques.

Pire encore, la fréquentation croissante a accéléré l’obsolescence des équipements, mais les investissements du musée n’ont pas suivi le rythme. Ce sous-investissement chronique a déjà contraint le Louvre à fermer des salles en urgence lors d’expositions majeures en 2023-2024, comme « Naples à Paris ». Une situation inacceptable pour le musée le plus visité au monde, qui semble incapable de protéger son propre patrimoine.

Les études préalables aux travaux essentiels sont bâclées, et leur mise en œuvre est quasi inexistante. La Cour des comptes dénonce des montants financiers engagés d’une « faible ampleur au regard des besoins ». Même la mise aux normes du système de protection incendie, pourtant lancée en 2010, reste désespérément inachevée en 2024. Le Louvre, autrefois symbole de grandeur, est aujourd’hui l’exemple parfait d’une gestion calamiteuse, laissant un héritage culturel inestimable à la merci du chaos.