
La gloire éphémère de David Gaudu à la Vuelta a viré au cauchemar, le coureur français ayant cédé son maillot de leader après seulement vingt-quatre heures. Un véritable revers pour le cycliste de la Groupama-FDJ, dont la performance en contre-la-montre par équipes a été jugée décevante, le reléguant à une lointaine 9e place. Le rêve rouge s’est brutalement éteint, laissant Gaudu à la 6e position du classement général, à 16 secondes du nouveau leader, Jonas Vingegaard.
Alors que la course battait son plein, un scandale a éclaté, jetant une ombre sur la compétition. Des manifestants propalestiniens ont osé interrompre la 5e étape à Figueras, ciblant spécifiquement l’équipe Israel-Premier Tech. Une tentative de blocage qui a forcé les coureurs à ralentir, frôlant l’accident et mettant en lumière la vulnérabilité de l’événement face aux actions politiques. Ces incidents, loin d’être isolés, rappellent les perturbations déjà survenues lors du Tour de France, soulevant de sérieuses questions sur la sécurité et la capacité des organisateurs à gérer de telles menaces.
La vidéo de l’incident, devenue virale, montre des individus brandissant des banderoles hostiles, dénonçant la « neutralité complice » et appelant au boycott d’Israël. Une scène chaotique où l’intervention des membres de l’organisation à moto a été nécessaire pour dégager le parcours, exposant ainsi les athlètes à un risque inutile. Le cyclisme, censé être un spectacle sportif, est désormais pris en otage par des revendications extérieures, ternissant l’image de la Vuelta et soulevant l’indignation des fans.
Entre la déroute de Gaudu et ces perturbations inacceptables, la 5e étape de la Vuelta restera marquée par une série de déceptions et de controverses, soulignant les défis croissants auxquels sont confrontés les grands événements sportifs.