
Fabien Galthié persiste et signe. Le sélectionneur du XV de France a, une nouvelle fois, opté pour la continuité, reconduisant une équipe quasi identique à celle qui a affronté les Fidji. Cette décision, loin de rassurer, soulève des interrogations alarmantes à l’approche du choc contre l’Australie, ce samedi au Stade de France. Le retour de Gaël Fickou, privé de capitanat au profit de Grégory Alldritt, sonne comme un lot de consolation plutôt qu’un véritable renfort, surtout après la commotion de Pierre-Louis Barassi.
L’association Fickou-Depoortere au centre, déjà vue trois fois, n’a jamais vraiment convaincu face à des adversaires de calibre. Pendant ce temps, le triangle offensif Penaud-Ramos-Bielle-Biarrey est reconduit, tout comme Romain Ntamack à l’ouverture, malgré des performances jugées ternes. Le soutien du staff et des coéquipiers ressemble étrangement à une tentative désespérée de masquer les faiblesses individuelles et collectives, alors que les critiques fusent de toutes parts.
Le retour de Thibaud Flament et Emmanuel Meafou en deuxième ligne, certes bienvenu, force Charles Ollivon à retrouver son poste habituel, reléguant un Oscar Jegou pourtant « très performant ». Un choix discutable, sacrifiant une dynamique positive pour une stabilité illusoire. Les avants, inchangés, semblent condamnés à enchaîner les titularisations, sans souffle nouveau ni réelle concurrence. Sur le banc, l’intégration de Kalvin Gourgues, pour sa première sélection, pourrait bien être noyée dans un naufrage collectif si les schémas de jeu restent aussi prévisibles et peu inspirés. La France s’apprête-t-elle à vivre une fin de tournée d’automne des plus amères ?








