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La tournée du XV de France en Nouvelle-Zélande se solde par un bilan catastrophique : trois défaites consécutives. Une humiliation qui révèle les faiblesses d'une équipe remaniée et les lacunes du rugby français.

La tournée du XV de France en Nouvelle-Zélande s’est soldée par un fiasco retentissant : trois matchs, trois défaites. Une humiliation qui n’avait pas eu lieu depuis sept ans, marquant un véritable échec pour l’ère Fabien Galthié. Malgré les tentatives du sélectionneur de minimiser cette débâcle en parlant d’une équipe « sans expérience », le constat est amer. Les Bleus ont plié sous le poids des blessures et des cadors absents, contraints d’aligner une équipe de jeunes, visiblement dépassée par l’enjeu.

Le premier test, pourtant prometteur avec une défaite de justesse (31-27), n’était qu’un mirage éphémère. La réalité a vite rattrapé les Bleus lors du deuxième match, où la Nouvelle-Zélande a infligé une correction cinglante (43-17). La domination physique des All Blacks a été écrasante, révélant les lacunes techniques et tactiques de l’équipe française. Le dernier match n’a fait que confirmer cette tendance désastreuse, les Bleus s’inclinant une fois de plus (29-19) après 60 minutes de vaines illusions.

Certains joueurs, comme Mickaël Guillard et Alexandre Fischer, ont certes montré des signes de talent, mais leur performance ne suffit pas à masquer les défaillances criantes du collectif. Les piliers droits, notamment Rabah Slimani, Georges-Henri Colombe et Demba Bamba, ont été particulièrement décevants, illustrant un manque de profondeur de banc alarmant. Les ouvreurs Joris Segonds et Antoine Hastoy n’ont pas non plus réussi à s’imposer, laissant un vide abyssal derrière les titulaires habituels.

Cette tournée, censée être un banc d’essai, n’a fait que mettre en lumière les problèmes structurels du rugby français. Le manque d’automatismes, l’indiscipline et les décisions arbitrales contestables ont achevé de plomber cette équipe. L’idée que cette aventure vaine puisse faire grandir les Bleus relève de la pure illusion. Le repos est certes mérité, mais le chemin vers la rédemption s’annonce semé d’embûches pour une équipe qui a clairement touché le fond en Nouvelle-Zélande.