La rencontre cruciale entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump en Floride, censée débloquer un plan de paix pour l’Ukraine, s’annonce déjà comme un potentiel fiasco. Alors que l’Ukraine subit des bombardements incessants, la quête d’un accord semble plus lointaine que jamais, surtout face à un Trump qui refuse toute concession sans son aval. Le président américain, avec son attitude caractéristique, a clairement indiqué que Zelensky n’obtiendrait « rien tant que je ne donne pas mon accord », une déclaration qui jette une ombre glaciale sur les espoirs ukrainiens.
Pendant ce temps, la situation sur le terrain reste désastreuse. Kiev a été lourdement bombardée, laissant des millions de foyers sans électricité et démontrant l’escalade incessante de la violence. Les tentatives de restauration du courant, bien que rapides, ne masquent pas la vulnérabilité de l’infrastructure ukrainienne face aux frappes russes. Cette recrudescence des attaques, selon Zelensky, serait la « réponse de la Russie à nos efforts de paix », une affirmation qui souligne l’impasse diplomatique actuelle et l’incapacité manifeste à infléchir la détermination de Moscou.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, n’a pas manqué d’ajouter de l’huile sur le feu en désignant l’Union européenne comme le « principal obstacle à la paix ». Une déclaration qui met en lumière les profondes divisions et la rhétorique agressive qui minent toute tentative de résolution pacifique. Alors que Zelensky cherche désespérément un soutien auprès de ses alliés européens, ces derniers, malgré leurs promesses de « plein soutien » et d’aides financières, peinent à infléchir le cours d’un conflit qui semble s’enliser inexorablement. L’avenir de l’Ukraine, pris entre les promesses vacillantes de ses alliés et l’intransigeance de ses adversaires, reste plus incertain que jamais.
