
La gauche française, désespérément en quête d’un souffle nouveau après des échecs répétés, semble s’accrocher à une illusion dangereuse : l’élection de Zohran Mamdani à New York. Ce démocrate, musulman et socialiste autoproclamé, est érigé en modèle par les Insoumis, qui voient dans sa stratégie de campagne un chemin vers la présidentielle de 2027. Cependant, cette admiration aveugle pour un succès outre-Atlantique masque une profonde méconnaissance des réalités politiques et sociales françaises.
Le triomphe de Mamdani intervient dans une Amérique plus divisée que jamais, un an après le retour de Donald Trump. Si son programme économique radical séduit une partie de la gauche française, il est crucial de se demander si un tel modèle est transposable. Les commentateurs s’alarment déjà : entre un « islamiste, woke, aucune expérience, rappeur raté, fils à maman, populiste » pour certains, et une figure rappelant les excès de François Mitterrand pour d’autres, le portrait de Mamdani est loin de faire l’unanimité.
L’idée que l’élection d’un maire musulman puisse « éviter les attentats à l’avenir » relève d’une naïveté consternante, voire d’une « soumission » inquiétante pour les plus critiques. La gauche française, en s’inspirant de ce que certains appellent déjà le « putaclick politique », risque de se discréditer davantage. Les municipales de 2026 et la présidentielle de 2027 approchent, et cette quête d’un mirage new-yorkais pourrait bien les éloigner encore plus des préoccupations réelles des Français, les plongeant dans un abîme de désillusions.








