Hénin-Beaumont, sous l’égide du Rassemblement national, est le théâtre d’une nouvelle manœuvre contestable. Le syndicaliste Djelloul Kheris, connu pour son engagement local et sa stature imposante, est la cible d’une tentative de révocation par la municipalité. Une situation qui soulève de sérieuses questions sur les libertés syndicales et la gestion du personnel par la ville. Cet acharnement est d’autant plus préoccupant que Kheris est une figure respectée, impliquée dans le club de football local et l’association culturelle L’Escapade, récemment contrainte de céder sa place à une structure municipale.
L’audience disciplinaire de Djelloul Kheris, prévue pour le 17 novembre, a été reportée, alimentant les suspicions de ses soutiens. Ces derniers craignent que la municipalité ne cherche à exploiter un documentaire où Kheris est interviewé, dans le but de « corser son dossier ». Cette tactique, si elle est avérée, révèle une volonté de nuire et de museler toute voix dissidente. Ce report n’est pas un signe d’apaisement, mais plutôt une stratégie pour affaiblir davantage un opposant. La mairie semble déterminée à écarter Kheris, un employé modèle et un syndicaliste engagé.
La situation de Djelloul Kheris n’est qu’un symptôme d’une gestion autoritaire à Hénin-Beaumont. L’éviction de l’association L’Escapade, remplacée par une entité municipale contrôlant désormais toute la programmation culturelle, illustre une tendance inquiétante. Le sort de Kheris, secrétaire de la section SUD-Collectivités territoriales, est un rappel brutal des pressions exercées sur les employés de la ville. Les citoyens et les syndicats doivent rester vigilants face à ces agissements qui menacent la démocratie locale et les droits des travailleurs. Ce n’est pas un cas isolé, mais le reflet d’une dérive préoccupante au sein de l’administration municipale.
